CPA Canada a la solution d’IA qu’il vous faut pour vos impôts
paiement-expressComme tant d’autres technologies, l’IA perturbe la profession de fiscaliste. Améliorera-t-elle l’efficacité et la productivité, ou sera-t-elle source d’erreurs et de perte de connaissances essentielles? La réponse dépend de l’utilisation qu’on en fait. Une trop grande dépendance à l’IA, comme pour tout autre outil, peut accroître le risque d’erreurs et d’appauvrissement des connaissances essentielles. Or, utiliser l’IA pour perfectionner ses compétences plutôt que pour les remplacer ouvre la voie à des améliorations de l’efficience et de la productivité.
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Nos collègues américains se penchent également sur le rôle de l’IA dans la prestation de services fiscaux. L’American Institute of Chartered Professional Accountants (AICPA) vient d’intégrer à son énoncé sur les normes de services fiscaux (Statement on Standards for Tax Services) l’article 1.4 « Recours aux outils » (Reliance on Tools), dont certaines dispositions peuvent s’appliquer aux technologies d’IA dans la sphère des recherches fiscales :
- 1.4.3 Quand un membre a recours à un outil, il doit faire preuve de suffisamment de diligence et de jugement professionnels.
- 1.4.7 Un membre qui utilise un outil dans le cadre de sa prestation de service demeure responsable du produit fini, conformément aux autres normes de services fiscaux du présent énoncé. Ainsi, les membres doivent prendre des mesures raisonnables pour déterminer si les outils utilisés conviennent au travail à effectuer.
- 1.4.8 Les outils doivent servir à approfondir ou améliorer la compréhension d’une question fiscale, non pas se substituer au jugement professionnel du membre. Par exemple, un préparateur qui remplit un formulaire 1040, U.S. Individual Income Tax Return, doit, sous peine d’être accusé de parjure, attester que, à sa connaissance et en toute bonne foi, la déclaration et les annexes qui l’accompagnent sont véridiques, exactes et complètes. Cette responsabilité ne peut être entièrement transférée à l’outil [traduction libre, soulignement ajouté].
Compte tenu de ces précautions, à quel point les outils d’IA sont-ils utiles dans les recherches en fiscalité? Blue J, entreprise d’IA de premier plan dans le domaine de la recherche en fiscalité, a créé un outil de recherche basé sur l’IA qui s’apparente à un « ChatGPT de la fiscalité ». On entend beaucoup parler ces temps-ci de l’avenir de l’IA en recherche, notamment fiscale, alors j’ai voulu tester le fonctionnement de Blue J en lui posant les questions suivantes :
- Un membre du personnel peut-il déduire des cotisations professionnelles qui ne sont pas exigées par la loi provinciale ou fédérale?
- Quelles sont les exceptions à l’application du paragraphe 15(2)?
- Mon véhicule de la catégorie 10.1 est-il considéré comme un bien relatif à l’incitatif à l’investissement accéléré s’il était prêt à être mis en service en 2021?
- Quand dois-je rembourser ma dette envers l’actionnaire si je suis le seul actionnaire d’une société fermée, si j’ai emprunté les fonds le 28 avril 2023 et si la fin de l’exercice de la société est le 31 décembre?
- Quelle est la position l’Agence du revenu du Canada sur le traitement des déclarations produites en fonction d’une loi proposé?
J’ai été impressionné par la qualité des réponses, qui s’accompagnaient de sources consultables, au besoin, pour approfondir mes recherches.
Avec l’IA générative, l’adage « à données inexactes, résultats erronés » est plus vrai que jamais. Pour obtenir des réponses de haute qualité, il faut poser des questions très précises, qui demandent d’avoir une connaissance suffisante de la fiscalité et des sujets à traiter. Mes questions étaient très détaillées, c’est pourquoi les réponses générées étaient justes.
La vigilance reste donc de mise, et je recommande de vérifier systématiquement les réponses produites par l’IA. En tant que CPA, nous possédons deux compétences professionnelles indispensables : l’esprit critique et le scepticisme professionnel. Ce sont elles qui nous permettent de travailler partout dans le monde. Nous devons les utiliser pour valider, et parfois corriger, les réponses données par l’IA. Ce processus d’examen et d’approbation est la pierre angulaire des services-conseils de qualité fournis par les CPA, avec ou sans l’IA. Comme l’a si bien dit l’AICPA, « les outils doivent servir à approfondir ou améliorer la compréhension d’une question fiscale, non pas se substituer au jugement professionnel du membre ».
L’histoire est pavée de progrès technologiques qui ont enrichi notre profession : Internet, courriels, tableurs, logiciels fiscaux, téléphones intelligents, et j’en passe. L’IA est là pour de bon, et elle évolue rapidement. Choisira-t-on de s’en tenir loin et de faire la sourde oreille, ou de l’accepter et de l’exploiter, comme d’autres technologies utiles, pour faciliter notre travail? Il est difficile de changer de vieilles habitudes de recherche, mais plus je teste les fonctionnalités de Blue J, plus mes recherches en fiscalité semblent gagner en efficacité. Les réponses de Blue J à mes questions d’essai ont considérablement réduit la durée de mes recherches, et j’ai pu, grâce à mes connaissances en fiscalité et aux sources citées, vérifier rapidement la validité des informations.
Je crois sincèrement que l’apprentissage par la pratique est la meilleure formation qui soit. C’est dans cette optique que CPA Canada et Blue J ont négocié une entente et offrent à tous les CPA qui font partie de l’organisation nationale un rabais de 50 % sur le prix courant des droits de licence annuels de Blue J.
L’ère de l’IA en fiscalité est arrivée, à nous d’en tirer le meilleur parti possible. Je vous encourage à faire l’essai de ce nouvel outil et à en juger par vous-même.