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Stephanie McCullough, trésorière de la Colombie-Britannique Animaux et amis, avec son chien
La profession

Une CPA offre du réconfort avec la zoothérapie canine

Chef des finances dans la fonction publique, Stephanie McCullough est aussi trésorière de Pets and Friends, un organisme de bienfaisance qui offre des séances de zoothérapie aux maisons de retraite, aux hôpitaux et aux universités de la région du Lower Mainland (C.-B.). À la maison comme au bureau, elle n’est jamais aussi heureuse qu’avec un chien à ses côtés.

D’où vient votre intérêt pour la comptabilité? 

Mes études en marketing m’avaient laissée sur ma faim; je voulais du factuel, du concret. C’était à l’époque où les CMA parlaient de l’importance de faire preuve de créativité au travail, et cette optique de résolution de problèmes m’a tout de suite plu. 

Comment la zoothérapie est-elle arrivée dans votre vie? 

À la maison de retraite de mes grands-parents, où se rendent nos bénévoles, j’ai eu le plaisir d’observer des séances de zoothérapie canine. Aucun bavardage au programme, il n’y a qu’un chien après tout. Mais pour une personne à mobilité réduite, ou réservée, c’est une merveille. Quand le contact est établi avec le chien, les yeux s’illuminent. L’affection est palpable. C’est un lien puissant qui se crée, et j’en suis émue chaque fois. 

Qu’est-ce qui fait un bon chien de zoothérapie? 

Quand je me suis jointe à Pets and Friends, j’avais un chien qui aurait été parfait comme animal de bureau ou compagnon de zoothérapie : il accueillait les caresses avec joie. On pourrait croire que c’est inné chez eux, mais certains chiens n’aiment pas ce contact. Les chiens idéaux sont aussi ceux qui vont d’eux-mêmes vers de nouvelles personnes. 

Et qu’en est-il d’un bon chien de bureau? 

Le chien de bureau modèle passe inaperçu, ne jappe pas, ne salit rien, ne pose jamais problème. Seuls les chiens très bien élevés ont leur place dans un lieu de travail. Si je lâchais mon chien actuel dans nos locaux, j’en entendrais certainement parler! 

Parlez-nous un peu de défis que vous rencontrez. 

La notion la plus complexe sur laquelle je dois revenir avec les membres du conseil est la différence entre le solde bancaire et les flux de trésorerie présentés par rapport aux produits. Clarifier des aspects comme le moment de la comptabilisation les aide toutefois à envisager nos dollars du point de vue comptable, et à voir au-delà des entrées et sorties d’argent. 

Selon vous, quelle est la qualité la plus importante pour un CPA? 

Pour un CPA, être résolu est essentiel. Des recommandations claires, des conclusions étayées, c’est ce qu’on attend de nous. Se perdre en hypothèses et en propositions devant un conseil n’est pas judicieux sur le plan financier. Il faut savoir s’engager dans une voie et appuyer ses choix. À mes yeux, c’est un impératif.  

Quelles stratégies avez-vous mises en place pour réussir? 

La diversification de nos sources de revenus est l’un de nos plus gros défis. Pendant des années, nous ne comptions que sur des subventions, quelques dons individuels et les contributions de nos membres. Or les subventions ne sont jamais assurées, surtout si la compétition est féroce. En quête de stabilité, nous avons donc sollicité plus de dons d’entreprises et cherché à attirer plus de membres, ce qui nous a notamment permis d’embaucher quelqu’un à temps partiel. 

Quels conseils donneriez-vous aux autres CPA? 

Ma participation au conseil comme bénévole a énormément servi ma carrière, car ce travail m’amène à faire tout autre chose. C’est une aventure fort enrichissante, que je conseille à tous les CPA, et surtout à ceux qui débutent dans le métier. On y apprend à mieux défendre son point de vue, à formuler des recommandations, et à parler avec confiance de questions d’argent.