Des fraudes qui n’ont pas fini de nous surprendre
Pas de chômage pour les fraudeurs
On aurait dit un cadeau du ciel.
Un Ontarien pris à la gorge se fait approcher via WhatsApp pour évaluer des hôtels en ligne. Un boulot à temps partiel qui payait bien, très bien : des milliers de dollars par semaine, rien de moins.
Mais pour voir la couleur de cet argent, il doit d’abord faire des dépôts dans un compte de cryptomonnaie anonyme.
CityNews rapporte que l’homme a versé 17 000 $ avant de découvrir le pot aux roses.
Un exemple parmi tant d’autres de « fraudes liées à des offres d’emploi », selon le Centre antifraude du Canada. Particulièrement nombreuses pendant la pandémie, elles restent répandues malgré le recul du chômage.
Souvent, il s’agit de faire de la pige pour évaluer des produits, applications ou vidéos en ligne. La victime reçoit parfois un petit montant, mais, lui dit-on, pour en gagner plus, elle doit déposer des fonds dans un compte de cryptomonnaie qui appartient aux fraudeurs.
Ces fraudes ne sont pas le propre du Web, avertit la police. On voit de plus en plus d’offres pour des postes de client mystère ou d’agent financier, ou d’offres concernant l’habillage de voitures.
De l’aide dont on se serait passée
Une aide-soignante de la Colombie-Britannique a plaidé coupable à 34 chefs d’accusation, notamment pour fraude et vol d’identité.
C’est plus d’un an après son arrestation, selon la CBC, qu’elle a fini par passer aux aveux.
En juin 2022, le vol du portefeuille d’un nonagénaire, dont les cartes de crédit et de débit étaient utilisées à tout vent dans les banlieues de Vancouver, est signalé à la GRC.
Après avoir porté plusieurs accusations contre la fraudeuse, qui s’avérait être l’aide-soignante de l’homme, la police fait circuler sa photo dans l’espoir de faire avancer l’enquête, dont l’ampleur allait croissant.
En tout, la femme aurait lésé 19 victimes.
Noël devant les tribunaux
Une femme de 52 ans de Cambridge a été arrêtée pour avoir supposément passé un sapin à des dizaines de malheureux.
La police aurait reçu 55 signalements de la part d’exposants d’un marché de Noël à Waterloo. Aucune précision n’a été fournie quant aux motifs ayant mené à l’arrestation de la femme ni quant au lien de cette dernière avec le marché. Mais selon la CBC, l’activité a été annulée après que l’organisatrice a annoncé sur les médias sociaux avoir « perdu » les dépôts des commerçants.
La police a aussi reçu 12 signalements en lien avec un autre marché qui devait avoir lieu non loin, à Cambridge. Et les victimes sont probablement plus nombreuses, croient les autorités.
La suspecte, accusée de fraudes totalisant plus de 5 000 $, devait comparaître le 20 décembre, soit cinq jours avant Noël.