L’inflation frappe plus fort chez les plus fragiles
Quand on peine à joindre les deux bouts, l’inflation impose des sacrifices supplémentaires. (Getty Images/Katrina Wittkamp)
Inflation. Nous ne savons que trop bien ce que le mot signifie, et quiconque suit l’actualité constate que les prix montent. En mai 2022, l’IPC avait augmenté de 7,7 % en glissement annuel, au Canada.
Qu’en est-il pour vous? Votre vie a-t-elle changé? Avant de faire l’épicerie, lisez-vous attentivement les cahiers publicitaires pour y dénicher rabais et aubaines? Privilégiez-vous le transport en commun? Projetez-vous des vacances à Balconville? Le resto est-il devenu un luxe réservé aux grandes occasions?
S’il s’agit-là de vos stratégies d’atténuation, sachez que vous avez de la chance.
Car nombreux sont ceux et celles qui les mettent déjà en œuvre au quotidien. Quand on peine à joindre les deux bouts, l’inflation est synonyme de sacrifices supplémentaires. Dans le continuum des contrecoups de la montée des prix, certains sont plus mal lotis que d’autres.
En prendre conscience nous donne une nouvelle perspective sur les turbulences actuelles. On voit bien la nécessité de mettre en place des parcours pour aider les plus fragiles, et d’adopter des politiques propices au mieux-être à long terme et à l’inclusion, de sorte que nul ne soit laissé pour compte.
Il est vrai que nombre d’économistes avancent que l’inflation va se résorber dans l’année, mais la flambée des prix attire l’attention sur les difficultés des personnes en situation de précarité. Serait-il temps d’envisager de grands virages, comme l’accès au revenu de base garanti, pour répondre aux besoins immédiats et apporter des incidences sociales positives à long terme?
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